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Les équipements de protection contre les chutes peuvent prendre de multiples formes. Du sol au plafond (et même jusqu’au toit), ces équipements peuvent prendre la forme d’un point d’arrimage avec système d’ancrage au niveau du toit, ou d’un portillon de sécurité sur une voie d’accès au sous-sol.
Les dernières données du Programme national de statistiques sur les accidents du travail et les maladies professionnelles (PNSAT) indiquent qu’en 2021, 45 468 demandes d’indemnisation pour des accidents entraînant une perte de temps ont été acceptées à la suite de chutes sur le lieu de travail. Ce chiffre ne tient pas compte de toutes les chutes signalées, mais seulement des demandes « acceptées ». Il ne tient pas non plus compte des chutes non signalées, ni des chutes survenues en dehors du lieu de travail ; par exemple, une personne ayant trébuché sur les marches à l’entrée d’un bâtiment public.
Ces chutes hypothétiques auraient-elles pu être évitées en présence d’une main courante? Les mains courantes sont un type spécifique de protection contre les chutes, dont les formes et les tailles varient beaucoup. Elles doivent toutefois respecter des directives et des réglementations spécifiques.
Les termes « main courante » et « garde-corps » sont souvent utilisés de manière interchangeable. En effet, un garde-corps peut inclure une main courante, par exemple lorsqu’il fait partie d’un système de rampe de sécurité. Cependant, il existe une distinction essentielle entre les deux équipements.
Le garde-corps est une barrière de sécurité. Il offre une protection contre les chutes s’il est installé sur une surface élevée, comme une mezzanine ou un toit. Le garde-corps sert également à limiter l’accès. Un ensemble de garde-corps peut servir à éloigner les personnes de la circulation des véhicules ou le personnel non autorisé de certaines machines.
La main courante, comme son nom l’indique, est une rampe destinée à être saisie à la main pour soutenir et guider la personne. Ce type de rampe sert à aider les personnes à traverser des allées, à emprunter des escaliers ou des passerelles.
Les mains courantes et les garde-corps tubulaires sont des équipements solides, durables et faciles à installer, et sont donc recommandés pour les installations commerciales, institutionnelles et industrielles. Les systèmes de rampes en aluminium sont légers, mais solides et résistants à la corrosion. Les rampes en acier robuste peuvent être galvanisées pour résister à la corrosion. Les rampes métalliques étant reliées par des raccords de tuyauterie, il n’est pas nécessaire de les souder, de les fileter, de les percer ou de les tarauder.
Un garde-corps se compose d’une lisse supérieure, d’une lisse intermédiaire et d’une lisse inférieure ou d’une plinthe soutenue par des poteaux fixés par des supports. Les garde-corps peuvent également comporter des panneaux de remplissage, des piquets ou des balustres pour une protection accrue et à des fins décoratives. La lisse supérieure du garde-corps peut également être considérée comme une main courante si elle répond à des exigences spécifiques.
Le Code du bâtiment de l’Ontario définit des exigences précises concernant les mains courantes. Voici quelques-unes des principales normes à respecter :
Les mains courantes doivent être saisissables en continu sur toute leur longueur. Si la section transversale est circulaire, elle doit avoir un diamètre extérieur compris entre 30 et 43 mm.
L’espace libre entre la main courante et toute surface située derrière elle doit être d’au moins 50 mm.
La hauteur des mains courantes dans les escaliers et les rampes doit être comprise entre 865 et 965 mm.
Lorsque des garde-corps sont requis sur les paliers, la hauteur maximale autorisée de la main courante est de 1 070 mm.
Tout escalier doit être doté d’une main courante sur au moins côté, mais si l’escalier a une largeur de 1 100 mm (ou plus), il sera nécessaire d’installer des mains courantes des deux côtés.
Toute rampe doit être dotée de mains courantes des deux côtés.
Le Conseil national de recherches du Canada évalue régulièrement les exigences des codes et recommande leur adoption par les autorités nationales, provinciales, territoriales et locales. Le Conseil a récemment examiné les exigences relatives aux mains courantes.
Pour être conformes à l’ADA (Americans with Disabilities Act, soit la loi américaine sur les personnes en situation de handicap), les mains courantes doivent être « lisses », sans aucune partie saillante. Les mains courantes tubulaires dotées de raccords internes ou de raccords de support répondent à cette norme. Cette norme s’applique aux mains courantes installées sur des passerelles, des escaliers ou des rampes d’accès pour fauteuils roulants.
Les mains courantes et les garde-corps offrent tous deux une protection contre les chutes. La différence réside dans le fait que les garde-corps constituent une barrière, tandis que les mains courantes permettent à une personne de s’y accrocher pour éviter de tomber.
Les mains courantes doivent être installées dans tous les escaliers et sur toutes les rampes. Pour rendre un lieu de travail plus sûr, elles doivent également être installées sur un sol plat dans le cadre d’un système de garde-corps ou d’une passerelle.
Une solution complète pour les toits doit respecter la hiérarchie de la protection contre les chutes. Un expert commence par inspecter le toit pour détecter les risques de chute potentiels. Il établit ensuite une solution complète avec des recommandations qui s'échelonnent sur les quatre niveaux de hiérarchie, en commençant par des approches simples et sensées destinées à éliminer les risques, puis en proposant des systèmes de protection individuelle qui permettent de sauver des vies.
Les systèmes collectifs ne nécessitent aucune formation supplémentaire. Les systèmes de retenue et les systèmes antichute exigent un niveau de compétence élevé, une formation et une inspection supplémentaire pour garantir une utilisation correcte.