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Les PDG sont au sommet des hiérarchies organisationnelles, mais ils sont rarement amenés à se déplacer sur un toit. En revanche, les agents de maintenance y assurent l'entretien des équipements de chauffage, de ventilation et de climatisation, ainsi que d'autres équipements. Les entrepreneurs tiers sont également susceptibles d'intervenir sur le toit dans le cadre d'une nouvelle construction, de la mise en place d'une signalisation ou du remplacement d'un ancien équipement, et qui sait, un inspecteur de sécurité gouvernemental peut aussi se rendre sur votre toit.
Pour protéger les personnes qui travaillent en hauteur, le PDG et les autres membres de l'entreprise doivent adopter une approche stratégique et rationnelle de réduction des risques, autrement dit la hiérarchie de la protection contre les chutes. Cette hiérarchie comporte quatre niveaux permettant d'évaluer et de protéger les personnes contre les dangers.
La meilleure solution est d'éliminer le danger et toute possibilité de chute. Facile à dire. Si la présence d'une personne sur le toit n'est pas justifiée et que l'accès au toit est impossible, alors la solution est toute trouvée.
Dans la vie réelle, cependant, l'élimination du danger est souvent impossible ou coûteuse et peu pratique - par exemple, louer une nacelle élévatrice pour remplacer un filtre à air. Si des personnes doivent accéder au toit, il faut alors prévoir une ou plusieurs formes de protection contre les chutes.
Il s'agit d'uneprotection contre les chutes qui permet de protéger tout le monde « collectivement ». L'exemple le plus courant est un système de rampes de sécurité périmétriques. Pour les ouvriers accédant au toit, un système de rampes conformes ne nécessite aucun équipement spécial, aucune formation et même aucune réflexion. La protection se trouve juste là, ce qui explique son appellation de « protection passive contre les chutes ».
Bien que le bord du toit représente le danger le plus évident, d'autres dangers nécessitent une attention collective. Les chutes à travers les trappes d'évacuation et les puits de lumière peuvent être évitées grâce à des rampes et des grilles de protection pour puits de lumière. Les canalisations apparentes, les changements de niveau de la toiture et les autres obstacles peuvent être franchis en toute sécurité à l'aide d’une « passerelle de franchissement », une simple plateforme en escalier équipée de mains courantes.
Les espaces confinés et les pentes raides peuvent comporter des zones où un système collectif ne permet pas de protéger les ouvriers. Dans de telles situations, une méthode « active » de protection contre les chutes est nécessaire pour chaque ouvrier. « L'arrimage » est un terme courant pour les types de systèmes, comme les lignes de sécurité rétractables, les harnais ou encore les cordages avec points d’ancrage.
Les équipements de retenue sont conçus pour empêcher les ouvriers d'atteindre le bord du toit et résistent généralement à une force d'au moins 1 360 kg. Les employés doivent être correctement équipés et formés à l'utilisation de leur équipement de protection. L'équipement doit être inspecté avant et après chaque utilisation.
Lorsque les travailleurs doivent accéder à une bordure de toit non protégée, un système antichute permet de stopper la chute à une distance et une force acceptables. Il s’agit du même équipement de protection individuelle que celui employé pour les dispositifs de retenue, bien qu'un filet destiné à rattraper un ouvrier puisse être également mis en place. (Cela peut sembler amusant, mais cela peut aussi être terrifiant)
Le dispositif présente des inconvénients qui peuvent entraîner des blessures ou la mort en cas de chute.
Puisque toutes les situations ci-dessus sont possibles, un plan de sauvetage doit également être prévu pour aider les ouvriers en cas de chute. Les minutes et même les secondes comptent, surtout si le travailleur est blessé, inconscient ou paniqué.
Selon la hiérarchie de la protection contre les chutes, l'élimination du danger reste la meilleure solution. Si cela n'est pas possible ou pratique, alors la protection collective contre les chutes et les systèmes deretenue représentent des mesures efficaces pour assurer la sécurité des ouvriers. Les systèmes antichute comportent des risques; toutefois, ils sont préférables à l'absence de protection contre les chutes.
Dans la hiérarchie d'une entreprise, il n'est pas nécessaire que le PDG s'occupe de la protection contre les chutes. Les cadres et les autres employés peuvent en savoir plus sur les normes réglementaires. Ils peuvent faire appel à des experts pour évaluer les risques et les vulnérabilités de leur toiture. Ils peuvent effectuer des recherches sur les produits, les systèmes et les fournisseurs de solutions de protection contre les chutes.
Les critères recherchés par les experts lors d'un contrôle de sécurité des toits et la manière d'améliorer la sécurité des travailleurs avec des solutions qui surpassent les exigences de SST.