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Demandez à une personne dans la rue quelle est la différence entre passif et actif. Sa réponse se rapportera probablement au mode de vie.
« Une personne passive s'assoit sur le canapé et regarde la télévision, alors qu'une personne active va courir ou faire de l'exercice. »
Demandez à un ouvrier sur un toit quelle est la différence entre une protection passive et active, et la réponse prendrait une tournure différente.
In the Hiérarchie de la protection contre les chutes —(1) élimination des dangers; (2) barrière collective; (3) dispositif de retenue des chutes; (4) dispositif antichute—La protection passive contre les chutes est la méthode privilégiée pour protéger les ouvriers en hauteur.
Bien que le système passif soit considéré comme avantageux, il peut ne pas répondre aux exigences de la configuration du toit. En fin de compte, il revient au responsable de l'installation/de la sécurité ou à un autre administrateur de saisir la différence entre une protection contre les chutes passive et active, puis de mettre en œuvre la meilleure solution.
À l’image d’une personne assise tranquillement dans son canapé, l’ouvrier n'a rien à faire lorsqu’un système de protection contre les chutes passif est installé pour sa protection.
Ainsi, un bâtiment construit avec un parapet d'une hauteur suffisante (au moins 42 po) ou doté d'un système de garde-corps périmétrique conforme aux normes réglementaires est protégé. L'ouvrier n'a pas besoin d'un harnais ou d'un autre dispositif de retenue des chutes lorsqu'il se trouve sur le toit.
Le système de protection contre les chutes est déjà en place et permet aux ouvriers d'effectuer leurs tâches. Un système de protection contre les chutes est considéré comme passif lorsque les travailleurs n'ont rien à faire. (Puisqu’il permet de protéger plusieurs ouvriers en même temps, le système de rampes est également qualifié de protection « collective » contre les chutes).
La protection passive la plus courante est un système de garde-corps modulaires pour les toits plats ou à pente douce. Il peut être conçu sur mesure pour s'adapter à la configuration du toit et, dans le cas de Kee Guard®, il ne pénètre pas la membrane de la toiture. Un système de rampes peut être permanent, ou composé d’un ensemble de rampes temporaires installées et retirées au besoin, comme le dispositif Kee Guard® Contractor.
Les puits de lumière et les trappes de toit nécessitent également une protection contre les chutes. Les données compilées par les organismes de réglementation attestent que les chutes à travers les puits de lumière sont plus fréquentes que les chutes par-dessus les bords du toit. Les puits de lumière peuvent sembler solides et sûrs, mais ce sont des ouvertures dans le toit et ils ne sont pas toujours aussi sûrs qu'ils le paraissent.
Une protection passive contre les chutes peut consister en un système de rampes de sécurité autour du puits de lumière, comme les rampes Kee Dome®, ou une grille qui se fixe et s'adapte au puits de lumière, comme Kee Cover®. Pour les trappes de toit - des ouvertures évidentes dans le toit - les rampes telles que Kee Hatch® (avec un portillon de sécurité à fermeture automatique) fournissent une protection appropriée contre les chutes.
Les toits en pente, à joints debout ou autres peuvent nécessiter des passerelles avec des garde-corps pour assurer une protection passive contre les chutes. Les obstacles et les risques de trébuchement sur les toits - tuyauterie, changement de niveau - peuvent être protégés (passivement) par des passerelles de franchissement avec garde-corps.
Pour les personnes énergiques qui s'efforcent de rester en forme, l'utilisation d'une protection active contre les chutes peut être étonnamment rigoureuse.
Un système actif de protection contre les chutes implique directement l'ouvrier en le retenant et/ou en l'arrêtant dans sa chute. Ce système convient mieux aux espaces confinés, aux pentes élevées, aux zones verticales, ou lorsqu'un garde-corps ou un autre système passif n'est pas possible ou pratique.
Les dispositifs et équipements actifs comprennent les harnais, les cordages, les ancrages, les lignes de sécurité et les connecteurs. Le terme « arrimage » est souvent utilisé pour désigner les systèmes de retenue et d'arrêt des chutes.
Un harnais complet doit pouvoir supporter au moins 310 livres (ouvrier et outils). Il doit être fixé à un dispositif d'ancrage et de décélération qui limite la force d'impact d'une chute à 1800 livres.
Les cordages relient le harnais à l'ancrage. Ceux-ci peuvent être amortissants, auto-rétractables ou à longueur fixe.
Les points d'ancrage sont conçus pour résister à près de 5000 livres, soit le double de la charge d'une personne qui chute d'environ 6 pieds.
Kee Line® est un exemple de ligne de sécurité horizontale pour les toits. Kee Anchor est un système d'ancrage mobile à contrepoids, tandis que Kee Post® Rigid Anchor offre des points d'ancrage fixes pour les cordages et les harnais.
La conception, l'achat et l'installation d'un système de rampes périmétriques peuvent représenter un investissement important, mais il s'agit généralement d'un coût unique. Les ouvriers et les autres personnes accédant au toit n'ont pas besoin d'une formation ou d'un équipement spécial pour être protégés. S'ils sont construits avec des matériaux durables et résistants à la corrosion, les systèmes passifs ne nécessitent pratiquement aucun entretien.
Bien que les ancrages puissent constituer un investissement unique, les autres systèmes actifs de protection contre les chutes, tels que les lignes de sécurité et les harnais, ne constituent qu'une première étape. Les ouvriers doivent être formés de manière adéquate (parfois à plusieurs reprises) à l'utilisation de ces dispositifs. L'équipement doit être inspecté avant et après chaque utilisation. Les composants sont sujets à l'usure et doivent donc être remplacés régulièrement.
Bien que les systèmes passifs semblent préférables, le responsable ou l'administrateur chargé de la sécurité sur les toits doit adopter une approche active pour évaluer les besoins de l'entreprise et les solutions de sécurité.
