Vous visitez le site Web Canada Kee Safety depuis United States. Voulez-vous aller sur le site de {l'autre pays} ?
Lorsqu'il est question de solutions de protection contre les chutes, de nombreuses personnes ont tendance à se tourner directement vers « l'arrimage ». Il est vrai qu'il s'agit d'une solution bien connue et souvent utilisée, mais ce n'est en aucun cas la première solution à examiner lorsqu’il convient de déterminer la méthode à utiliser pour un travail ou une tâche donnée. En fait, il existe une hiérarchie de solutions à évaluer - dans l'ordre - pour déterminer laquelle est la plus sûre et la plus efficace.
Il n'y a pas de moyen plus sûr et plus efficace de protéger un employé que d'éliminer le danger en lui-même. Il existe plusieurs façons d'y parvenir, par exemple en modifiant les tâches à accomplir de manière à ce que l'employé n'ait pas besoin de travailler en hauteur ou en érigeant un échafaudage ou un autre système qui protège le bord concerné. Certes, ces solutions ne sont pas toujours réalisables ou rentables (est-il utile d'ériger un échafaudage autour du périmètre d'un toit pour qu'un ouvrier d'entretien puisse changer le filtre d'une unité de traitement d'air?), mais elles doivent être envisagées. Sans risque de chute, il ne peut y avoir de chute.
La deuxième solution de protection contre les chutes la plus efficace est celle qui nécessite le moins de réflexion ou d'action possible de la part des employés. Il s'agit d'une solution collective – une solution qui protège tous les travailleurs en même temps, comme des rampes ou des barrières. Les systèmes collectifs ne nécessitent aucune action de la part des utilisateurs (comme porter un harnais ou fixer un cordage à un point d'ancrage), ce qui limite considérablement les erreurs humaines. Ces systèmes sont également connus sous le nom de systèmes passifs.
Lorsque l'élimination ou les systèmes collectifs ne sont pas envisageables, les entreprises doivent se tourner vers les dispositifs de retenue. Le système de retenue est le premier exemple d’« arrimage », mais ce n'est pas celui auquel pensent la plupart des personnes. Le système de retenue repose sur un équipement antichute individuel (harnais, cordage, ligne de sécurité horizontaleetpoint d’ancrage) qui empêche l'utilisateur d'atteindre le bord. En raison de cette configuration, ce type d’« arrimage » empêche la chute de l'utilisateur. Cependant, les restrictions associées au dispositif de retenue des chutes empêchent parfois l'employé de faire son travail ou d'atteindre une zone importante. Les entreprises ne peuvent alors pas recourir à cette solution.
Lorsque toutes les autres solutions ne sont pas réalisables, l'entreprise doit envisager un système antichute. Le système antichute utilise le même équipement que le système de retenue, mais dans ce cas-là, l'équipement de protection ne se déclenche qu'après la chute. Lorsqu'il s’enclenche, l'équipement ralentit la descente du travailleur et arrête sa chute en toute sécurité. Il s'agit de la solution la moins recommandable pour un certain nombre de raisons : 1) C'est le seul système dans lequel une chute doit se produire pour qu'il fonctionne. Chaque fois que cela se produit, il existe un risque de défaillance ou d'erreur de manipulation qui peut entraîner des blessures pour le travailleur. 2) Même si l'équipement fonctionne correctement, des blessures peuvent survenir lors de la chute, par exemple en heurtant une partie inférieure de la structure ou suite à des blessures internes dues aux forces d'arrêt exercées sur le corps (ces deux situations sont plus probables si l'équipement n'a pas été utilisé correctement, par exemple dans une situation d'oscillation ou lorsque la distance de chute libre autorisée était trop importante). 3) Un plan de sauvetage est nécessaire. Si la victime n'est pas secourue rapidement (parfois en quelques minutes), elle risque de subir un traumatisme de suspension qui peut entraîner de graves problèmes de santé, comme des amputations ou même la mort. Dans certaines circonstances, le sauvetage est très difficile, et bien qu'il existe sur le marché des dispositifs qui permettent d’atténuer le traumatisme de suspension, ils nécessitent généralement une action de la part de l'utilisateur. Si l'utilisateur était inconscient avant la chute ou à la suite de celle-ci, ou s'il est tout simplement trop paniqué pour se concentrer, l'utilisation de ces dispositifs peut s'avérer impossible. Quoi qu'il en soit, malgré les inconvénients de cette méthode, le système antichute reste une option bien plus souhaitable que la chute mortelle d'un travailleur.
La protection contre les chutes n'est pas à prendre à la légère. Si la réflexion n’est pas approfondie, le rsique est très grand de ne pas choisir la bonne solution. Pourquoi se contenter de ralentir la chute d'une personne quand on peut éliminer complètement le risque de chute? Lors de la planification de leurs travaux, les entreprises doivent prendre le temps de déterminer comment les travailleurs en hauteur seront protégés, et s'il est nécessaire qu’ils soient en hauteur. Les chutes continuent d'être la principale cause de décès dans le secteur de la construction, et l'une des principales causes de décès sur le lieu de travail en général, et ce année après année. Tant que la protection contre les chutes restera une préoccupation secondaire ou un désagrément, les chutes resteront en tête des statistiques. Prenez les mesures nécessaires pour éviter à vos employés de faire partie de ces statistiques. Étudiez cette hiérarchie et protégez-les efficacement.