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Avant de plaisanter sur les hivers canadiens, rappelez-vous que cette période de l’année est synonyme d’un tas de choses merveilleuses : paysages magnifiques, hockey sur un étang gelé, planche à neige, ski, sans oublier le joyeux temps des fêtes. Pendant l’hiver, les gens brûlent plus de calories, dorment mieux et profitent d’un répit salutaire qui contraste avec les chaleurs estivales et les problèmes de santé.
Néanmoins, un entretien régulier et une réparation des équipements sur le toit demeurent essentiels pendant la saison hivernale. En effet, la neige et la glace peuvent exiger une plus grande surveillance des systèmes CVC, des panneaux solaires et des autres équipements présents sur la toiture. Les conditions hivernales exposent les travailleurs à de plus grandes difficultés en matière de protection contre les chutes de toit. Avant l’arrivée du bonhomme hiver, les employeurs peuvent heureusement mettre en place plusieurs mesures pour assurer la sécurité de leurs employés qui travaillent en hauteur.
La neige et la glace sont dangereuses au sol, alors imaginez les risques que présentent ces éléments naturels sur un toit. Ajoutez à cela des vents violents avec des bourrasques de neige et une mauvaise visibilité, et c’est ainsi que les travailleurs peuvent mal évaluer la distance jusqu’au bord du toit.
Pour les toits plats et à faible pente, un système de garde-corps périmétrique fournit aux travailleurs une protection contre les chutes. Par ailleurs, un système de contrepoids modulaire ne pénètre pas la membrane du toit et peut s’adapter à sa configuration. Des rampes en aluminium ou en acier galvanisé permettent de garantir robustesse, durabilité et résistance à la corrosion. Si l’accès au toit se fait par une échelle, un portillon de sécurité à fermeture automatique qui s’intègre au système de garde-corps permet d’offrir une sécurité supplémentaire.
Les puits de lumière et les dômes de toit sont théoriquement des trous dans le toit, mais on dénombre plus de blessures liées à des chutes dans les puits de lumière que depuis les toits. Bien qu’il y ait de belles journées d’hiver où le soleil brille, il arrive qu’un puits de lumière soit recouvert de neige et donc pratiquement impossible à voir pour le travailleur.
Un système de rampes pour puits de lumière entourant ce dernier ou un dôme de toit protège les travailleurs contre le risque de très mauvaises surprises. Les rampes et les composants de raccordement en aluminium ou en acier galvanisé peuvent être recouverts d’un revêtement en poudre orange ou jaune vif pour une plus grande visibilité.
Les travailleurs qui traversent les toits peuvent être orientés vers les chemins les plus sûrs de différentes manières.
Un système surélevé de passerelle avec garde-corps leur permet d’atteindre leur destination sur le toit et d’effectuer leurs tâches. Les passerelles sont dotées de bandes de roulement antidérapantes et peuvent être adaptées à des angles de toit allant jusqu’à 35 degrés.
Les toits sont parfois parsemés d’obstacles tels que des tuyaux, des conduits et des câbles qui présentent des dangers de chute, surtout s’ils sont cachés par la neige. Les plateformes de franchissement offrent une solution simple aux travailleurs pour franchir ces obstacles.
Pour couvrir une large surface, un système de lignes d’avertissement situées le plus souvent loin du rebord du toit délimite un chemin ou une zone sans danger pour les travailleurs. Il comprend des bases en caoutchouc robustes, des montants résistants à la corrosion, des câbles de connexion en acier inoxydable recouverts de vinyle et des drapeaux de démarcation très visibles.
L’entretien des systèmes CVC ou de tout autre équipement sophistiqué peut nécessiter que les travailleurs s’élèvent davantage du toit pour atteindre les filtres, les commandes, etc. Les échelles sont parfois encombrantes, inefficaces, voire dangereuses sur un toit glacé ou en cas de vent. Les plateformes de toit offrent tous les avantages d’un système de garde-corps et d’une passerelle antidérapante et permettent aux travailleurs d’effectuer leurs tâches plus efficacement.
Dans les situations qui nécessitent une protection individuelle active contre les chutes, une ligne de sécurité horizontale ancre le travailleur au toit tout en lui accordant suffisamment de liberté et d’amplitude de mouvement. Elle fait office de système antichute en cas de glissade ou de chute. Les lignes de sécurité horizontales peuvent être installées sur des toits à membrane, structuraux ou en tôle. Elles peuvent également être montées en hauteur ou sur le côté d’une structure et être utilisées avec un ancrage de toit mobile.
Même par beau temps, les toits présentent des risques de chute. Pendant l’hiver, les employés et leurs superviseurs doivent être correctement formés au travail en hauteur. Bien qu’il existe un large éventail de cours certifiés, deux d’entre eux sont particulièrement utiles pour l’hiver :
Formation pour devenir un inspecteur compétent en équipement de protection individuelle contre les chutes (ÉPI antichute) : conçue pour les inspecteurs d’équipements de protection contre les chutes qui doivent identifier les défauts et les dommages et prendre des mesures correctives.
Harnais et longes : Formation conçue spécifiquement pour le travail avec les harnais et les longes sur les toits, les échafaudages, les dispositifs de levage et dans d’autres circonstances.
Qui est le premier invité à s’incruster dans la fête et le dernier à la quitter?
Le bonhomme hiver.
Préparez-vous donc à affronter cette saison froide et venteuse avec des systèmes efficaces de protection contre les chutes et conformes à la réglementation appliquée aux toits.
